
Je continue ma lancée pour vous faire découvrir de nouveaux livres. Cette fois-ci, je vous retrouve pour la présentation de trois romans policiers de John Hart. Je dois vous avouer que j’ai une passion pour cette catégorie de livres, je tiens sûrement cela de ma maman. En tout cas, j’en ai toujours un en cours (oui oui comme pour les séries, j’attaque plusieurs livres à la fois ^^). Mes dernières lectures #2
Ces trois policiers, je les ai lus, l’un il y a deux ans, et les autres l’année dernière. Je voulais absolument vous les présenter, parce que je suis tombée amoureuse de la plume de cet auteur. Les intrigues sont toujours géniales, on ne se doute de rien jusqu’aux dernières pages et les personnages sont toujours très attachants. Mes dernières lectures #2
John Hart Mes dernières lectures #2
Auteur ? John Hart est né en 1965 en Caroline du Nord, dans le comté de Rowan. C’est d’ailleurs dans cet état rural et conservateur que se déroulent la plupart de ses histoires. John Hart, après des études de droit, a travaillé comme banquier puis comme avocat avant de passer à l’écriture de son premier roman.
« Le roi des mensonges » de John Hart
Résumé ? Un avocat de la défense, Work, se retrouve face à un meurtre qui ne serait pas pour lui une simple affaire criminelle, car la victime est sa propre chair, son propre sang. La victime n’est autre que son père Ezra, mort tué de deux balles. Nombreuses sont les personnes qui avaient des raisons d’en vouloir à cet homme dur et plein de secrets. En commençant par Jean sa propre fille, la sœur de Work, que ce dernier est prêt à protéger quoi qu’il arrive, jusqu’à cacher l’arme du crime et se retrouver lui-même accusé du meurtre… Pour prouver son innocence, et peut-être celle de sa sœur, Work doit fouiller dans les secrets, les mensonges de son père et les sordides histoires de famille. Il se retrouve alors plongé dans les conflits de son passé.
Ce que j’en ai pensé ? Ce premier roman de John Hart est resté pendant plusieurs mois dans le liste des bests-sellers du New York Times, et il a été aussi sélectionné sur de nombreuses listes de prix. Il a été traduit dans plus de seize pays. On ressent bien dans ce livre que son ancien travail d’avocat a influencé sa plume.
Dès le début j’ai eu l’impression que Work se retrouvait toujours au mauvais endroit au mauvais moment et qu’il prenait des décisions stupides pour quelqu’un d’intelligent. Bien évidemment, tout le monde ou presque le déteste, et Work adopte alors un comportement de victime blasée. Malgré cela, c’est un personnage attachant. On hésite entre avoir envie de l’aider ou de le secouer pour le réveiller. J’ai aussi beaucoup apprécié que John Hart développe et insiste sur la psychologie des personnages, y compris les personnages secondaires.
J’ai lu ce livre très rapidement tellement j’ai été prise par l’histoire. Jusqu’au bout, jusqu’aux dernières pages, on nous révèle de belles surprises (comme pour les deux romans que je vous présente après aussi). En tout cas une très belle réussite de John Hart pour son premier roman, avec une intrigue bien ficelée et bien amenée.
Ma note ? 5/5
Le roi des mensonges – 448 pages
« La rivière rouge » de John Hart
Résumé ? Adam Chase revient dans sa ville de Caroline du Nord, après avoir passé cinq longues années en Exil à New York. Il est parti se réfugier là-bas pour tenter de panser ses plaies et de pardonner à sa famille qui le soupçonnait d’être coupable dans une sombre histoire de meurtre. Adam Chase revient chez lui sans une hésitation lorsque son meilleur ami l’appelle à l’aide. Quelques heures à peine après son retour, il est agressé, battu, et quand un cadavre est découvert, la petite ville se retourne contre lui, une nouvelle fois. En fait rien n’a changé pour Adam : il est à nouveau le premier suspect…
Ce que j’en ai pensé ? Ce roman a reçu le prix Edgar-Allan-Poe du meilleur roman en 2008. C’est le genre de thriller qui raconte une histoire et va se jouer des lecteurs en l’emmenant sur plusieurs pistes qui finiront en impasses. John Hart, comme dans son premier roman, est très habile dans sa manière de créer son intrigue. On comprend dès le début du roman que le retour d’Adam dans sa ville et le deuxième meurtre dont il est accusé vont permettre de résoudre la première affaire non élucidée. John Hart dans ce deuxième roman a encore su répandre une atmosphère prenante et envoûtante, à tel point que j’ai encore fini ce livre très très vite ! Mes dernières lectures #2
Ma note ? 5/5
La rivière rouge – 448 pages
« L’enfant perdu » de John Hart Mes dernières lectures #2
Résumé ? Cela fait un an qu’Alyssa Merrimon, douze ans, a disparu alors qu’elle rentrait chez elle un soir après la bibliothèque. Avec un père parti, une mère qui sombre dans la drogue, Johnny, le frère jumeau d’Alyssa, refuse d’accepter son absence. Il continue à fouiller la ville, et répertorie les maisons des délinquants sexuels, au risque de se faire prendre. Quand une deuxième adolescente disparaît, Johnny est convaincu qu’il s’agit de la même personne qui a enlevé sa sœur. Alors encore plus déterminé à la retrouver, il prend tous les risques possibles… Mais ce qu’il va découvrir est encore plus terrible que ce qu’il pouvait imaginer. Tout cela va ébranler toute la petite communauté et mettre sa vie en danger.
Ce que j’en ai pensé ? Ce roman a reçu le prix Edgar-Allan-Poe du meilleur roman en 2010. Les chapitres sont écrits selon différents points de vue : celui de l’adolescent et celui du policier qui n’a jamais baissé les bras sur l’affaire de la disparition d’Alyssa. Le dénouement est encore une fois très surprenant, une ambiance pesante très présente et le côté psychologique des personnages est bien développé. Tout le développement fait que l’on s’attache encore une fois très facilement aux personnages. Surtout au petit Johnny que l’on a envie d’accompagner jusqu’au bout de sa quête sur la vérité.
Certes, certains protagonistes peuvent tomber un peu dans le cliché : entre une mère qui a totalement sombré en étant accablée de chagrin, son amant riche, drogué et violent, le flic torturé, acharné sur l’affaire de la petite Alyssa, dont la vie familiale éclate et Johnny qui a dû grandir trop vite avec tous les événements auxquels il a du faire face depuis l’âge de 13 ans. Mais j‘ai encore une fois dévoré ce troisième roman, où la plume de John Hart se révèle addictive, avec un rythme dynamique qui a attiré toute mon attention (à en louper mon arrêt de métro, bon qui ne l’a jamais fait en même temps ? ^^).
Ma note ? 5/5
L’enfant perdu – 480 pages
Bonne lecture !
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